Le prix du maïs battant des records aux Etats-Unis, un certain nombre d’éleveurs a trouvé une parade, une alimentation bien moins chère composée de bonbons et autres friandises chocolatées.
Glace, guimauve et barres chocolatées
Le prix du maïs qui entre pour beaucoup dans l’alimentation des bovins a plus que doublé aux Etats-Unis depuis 2009, en particulier en raison de la demande croissante en bio-carburants.
Pour lutter contre cette hausse et parvenir à maintenir leurs coûts de production, un nombre sans cesse croissant d’éleveurs a eu l’idée de remplacer une partie de ce maïs par des bonbons de toutes sortes, mais également par de la crème glacée, de la poudre pour chocolat instantanée, de barres chocolatées, de la guimauve ou des biscuits par exemple.
Toutes ces sucreries sont ensuite mélangées à hauteur de 8% dans l’alimentation classique des vaches pour lesquelles cela ne pose aucun problème. Mieux, les éleveurs ont pu constater que chaque vache produit en moyenne 1,5 litre supplémentaire chaque jour et engraisse bien plus rapidement.
Mais il y a un hic. Comme la demande en bonbons a fortement progressé, les prix ont tendance également à suivre le même chemin, même si cela reste encore bien plus intéressant que le maïs. Du coup, certains éleveurs commencent à faire ingérer à leurs vaches des farines de poissons, du beurre d’arachide et toutes sortes de résidus alimentaires qui sont encore moins chers.
Enfin, quand on se penche sur la composition de toutes ces sucreries et autres résidus alimentaires, on peut légitimement s’interroger sur le fait de trouver un certain de produits chimiques dans le lait, mais aussi dans la viande. On se dirige clairement vers une production de masse d’une alimentation à moindre coût et de piètre qualité, un problème qui n’est pas sans rappeler le projet 1000 vaches.
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